top of page

L'oeuvre

Le Bal des Boiteux est le titre d’une œuvre inédite. Celle-ci propose une nouvelle manière d’entendre la musique d’église, à travers des arrangements originaux aux multiples influences : chant choral, grégorien, gospel ; musique classique, ethnique, folklorique ; accents de jazz et de rock… C’est tout autant un bain de fraicheur et de diversité qu’une entreprise de revalorisation du patrimoine musical religieux.

Ecouter des extraits

Nous rejoindre

 

" Parce qu'en fait, on les aime, ces chants ! "

Oeuvre de transcription et d’arrangement plus que de composition, musique sacrée de concert plus que de liturgie, le Bal des Boiteux met en valeur la matière sonore qui se donne à entendre aux offices du peuple de Dieu.

 

Constituée de quatre tableaux empruntant à de nombreuses influences musicales, qui sont celles de l’auteur et celles de la musique liturgique actuelle, (chant choral, paroissial, liturgique ou grégorien, musique classique, folklorique ou ethnique, accents de jazz et de rock...), la pièce veut concilier le plaisir du jeu collectif et de l’écoute, et conjugue les dimensions ecclésiale, spirituelle et artistique.

 


L’essence du Bal des Boiteux s’est distillée naturellement dans l’alambic d’une pratique régulière de l’animation liturgique en aumônerie étudiante. De la rencontre du talent de musiciens matures avec le patrimoine du chant liturgique, une évidence s’est faite jour : cette musique, tellement diverse dans ses sources, est essentiellement belle, mais les contraintes de l’animation liturgique ordinaire (peu voire pas de répétitions, effectif et programme chaque fois différent…) et la pauvreté de l’Eglise en ont étouffé le potentiel chez beaucoup. Seules semblent demeurer dignes d’intérêt musical les grandes œuvres sacrées dont on peut tirer un concert pour le mélomane athée, tandis qu’à l'église du coin, on refoule ses aspirations esthétiques en attendant le prochain concert Gospel ou temps fort en abbaye, en communauté charismatique...

Pourquoi ne pas inventer une œuvre de concert révélant la dignité première de ces mélodies ? Les musiciens, quelle que soit leur sensibilité religieuse, s’en donneraient à cœur joie. Elles n’en seraient que plus aimées par les fidèles, qui auraient davantage de cœur à les chanter, et cela ne manquerait pas de restaurer la beauté de leurs apparitions liturgiques.

 

Le mouvement liturgique consiste à se rassembler pour être envoyés vers l’extérieur rayonner la joie de Pâques. Le Bal des Boiteux emboîte le pas à cette procession, en emportant la musique liturgique à l’extérieur, pour lui permettre de revenir restaurée dans sa fonction première : élever l’âme vers le ciel.

 

Bien des fois, souvent par manque de temps, les instrumentistes en présence se répartissent les voix de la polyphonie quand elle existe. Cette pratique est adaptée aux chants de type choral ou aux compositions robustes, mais ne convient pas toujours, notamment pour des chants du genre pop louange. La pièce se déguste donc également comme boîte à idées d’arrangements pour les animateurs liturgiques qui doivent composer avec des effectifs divers et changeants : plus que la lettre d’une partition, le Bal des Boiteux est un esprit de mise au service de la mélodie : quel jeu de guitare privilégier pour la souligner ? l’unisson de voix égales ne serait-il pas le meilleur des arrangements à l’occasion ? et si on écoutait les flûtes seules ? comment servir un rythme sans l’alourdir ?

 

bottom of page